Jamais David n’au­rait imag­iné com­met­tre un jour un adultère avec Bath-Sché­ba, et envoy­er son mari à la mort pour se cou­vrir. Et pour­tant c’est arrivé. Par­don­né, restau­ré, il revient sur cet épisode et rédi­ge cette prière : « Heureux ceux qui sont intè­gres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éter­nel ! Heureux ceux qui gar­dent ses pré­ceptes, qui le cherchent de tout leur cœur ! Certes ils ne com­met­tent pas d’in­jus­tice, ils marchent dans ses voies. Tu as pro­mul­gué tes statuts, pour qu’on les observe avec soin. Puis­sent mes voies être bien réglées, afin que j’ob­serve tes pre­scrip­tions ! Alors je n’au­rai pas honte, en con­sid­érant tous tes com­man­de­ments. Je te célébr­erai dans la droi­ture de mon cœur, en étu­di­ant les ordon­nances de ta jus­tice. Je veux observ­er tes pre­scrip­tions : ne m’a­ban­donne pas entière­ment ! Com­ment le jeune homme ren­dra-t-il pur son sen­tier ? En obser­vant ta parole. Je te cherche de tout mon cœur : ne me laisse pas dévi­er de tes com­man­de­ments ! Je serre ta promesse dans mon cœur, afin de ne pas péch­er con­tre toi. Béni sois-tu, Éter­nel ! Enseigne-moi tes pre­scrip­tions ! De mes lèvres j’énumère toutes les ordon­nances de ta bouche. Je me réjouis en suiv­ant tes statuts, comme si je pos­sé­dais toute richesse. Je médite tes pré­ceptes, j’ai tes sen­tiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes pre­scrip­tions, je n’ou­blie pas ta parole. Fais du bien à ton servi­teur, pour que je vive et que j’ob­serve ta parole ! Ouvre mes yeux, pour que je con­tem­ple les mer­veilles de ta loi ! » (v.1–18). Aujour­d’hui, faites-en votre prière.