Voici cinq autres con­seils. 1) Enseign­er par la pra­tique. Les enfants sont curieux de tout. Don­nez-leur des graines à semer, des noy­aux à planter. Mon­trez-leur que chaque chose dans la vie a besoin de temps pour grandir. Faites leur com­pren­dre ce ver­set : « Il y a un moment pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel » (Ec 3.1) 2) Utilisez des visuels. Les jeunes enfants en ont besoin lorsqu’ils atten­dent un évène­ment. Si le dîn­er est dans une demi-heure, prenez un min­u­teur pour la visu­alis­er. S’il reste 18 jours avant la sor­tie au parc d’attractions, faites leur cocher les jours sur un cal­en­dri­er. Le prob­lème avec l’attente, c’est qu’on sait rarement quand elle prend fin. 3) Ne coupez jamais la parole et ne le tolérez pas des autres. Enfants comme adultes sont experts en la matière ! C’est une dure et frus­trante démon­stra­tion d’impatience. Soyons clairs, sauf en cas d’urgence, enfants ou adultes doivent atten­dre leur tour pour par­ler. C’est plus que des bonnes manières, c’est l’obéissance à la Parole de Dieu. « Un temps pour se taire et un temps pour par­ler » (v.7). 4) Servez-vous de jeux de plateau. La plu­part d’entre eux deman­dent d’attendre son tour, et donc exi­gent de la patience. Vos enfants se ren­dront à peine compte qu’ils s’entraînent à être patient ! Les dames, les échecs, le scrab­ble ou tout autre jeu de réflex­ion sont recom­mandés. 5) Récom­pensez leur patience. Lorsque votre enfant attend sage­ment de l’eau dans son gob­elet pen­dant que vous faites manger bébé, remer­ciez-le pour sa patience. Si vos ados économisent pour s’acheter un smart­phone, félicitez-les et encour­agez-les en leur offrant les derniers euros nécessaires.