Jésus a accordé l’un de ses meilleurs com­pli­ments à une femme du peu­ple qui lui avait ver­sé sur la tête un par­fum de prix : « Elle a fait ce qu’elle a pu ». Dieu n’ex­ige de nous rien de plus, et il ne mérite rien de moins. Un soir de 1837, Flo­rence entend la voix de Dieu lui annon­cer qu’elle a une mis­sion par­ti­c­ulière pour sa vie. Neuf ans plus tard, cette mis­sion com­mence à pren­dre tour­nure lorsqu’une amie lui envoie des infor­ma­tions sur un insti­tut qui forme des dia­coness­es en Alle­magne. Elle s’y rend et apprend à soign­er les malades. En 1853, elle devient direc­trice d’un hôpi­tal pour femmes à Lon­dres. Lorsqu’é­clate la guerre de Crimée en 1854, elle se porte volon­taire pour soign­er les sol­dats bri­tan­niques et se rend à Con­stan­tino­ple. Une fois en Turquie, on lui con­fie la respon­s­abil­ité de diriger un hôpi­tal mil­i­taire. Dans cette société dom­inée par les hommes, les médecins lui sont hos­tiles. L’hôpi­tal est dans un état déplorable, alors elle se retrousse les manch­es et se met au tra­vail, d’abord avec ses pro­pres ressources amenées avec elle, puis en organ­isant une cam­pagne de presse pour réap­pro­vi­sion­ner l’étab­lisse­ment. Elle passe des heures chaque jour dans les salles, à s’oc­cu­per sans relâche de chaque sol­dat blessé. Le soulage­ment qu’elle leur apporte lors de ses ron­des de nuit lui vaut le surnom de « femme à la lampe ». Cette femme était Flo­rence Nightin­gale. Une de ses phras­es les plus célèbres : « Je n’ai jamais cher­ché ou accep­té la moin­dre excuse. » Alors au lieu de vous focalis­er sur les tal­ents et les ressources que vous n’avez pas, utilisez ce que Dieu vous a donné.