Vos plaintes, Dieu en fait une affaire per­son­nelle. Il y voit un manque de foi en sa Parole qui dit « que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Ro 8.28). La Bible dit : « Lorsque le Pharaon lais­sa par­tir le peu­ple, Dieu ne le con­duisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dis­ait : Le peu­ple pour­rait avoir du regret en voy­ant la guerre et retourn­er en Égypte. Mais Dieu fit faire un détour au peu­ple par le chemin du désert » (Ex 13.17–18). Dès le début, Dieu con­naît la fin, et il vous con­duit par des chemins détournés ! Une fois que vous l’ac­ceptez, plus besoin de vous plain­dre. Lorsqu’Is­raël avait ron­chon­né, « le feu de l’Éter­nel s’al­luma par­mi eux et dévo­ra l’ex­trémité du camp » (No 11.1). Dale A. Rob­bins écrit : « Ils n’ont pas voulu croire qu’il pou­vait les servir, les pro­téger et diriger leur vie… Le Chris­tian­isme, c’est Jésus patron de nos vies. Nous sommes entre ses mains. Si des croy­ants se plaig­nent, c’est une accu­sa­tion con­tre le Seigneur à qui ils ont con­fié leur vie, et qui entend toutes les plaintes (voir Ex 16.8). » Dans les moments dif­fi­ciles, ne vous résignez pas à vous plain­dre. Louez Dieu en dépit de ce qui vous arrive. « En toute cir­con­stance, ren­dez grâces » (1Th 5.18). L’ac­tion de grâce est le con­traire de la plainte. Elle exprime la recon­nais­sance pour tout ce que Dieu a fait et promis de faire. Elle mon­tre la con­fi­ance en lui. Le Psalmiste a dit : « Offre-moi plutôt ta recon­nais­sance, […] et quand tu seras dans la détresse, appelle-moi, je te délivr­erai » (Ps 50:14–15). C’est la grat­i­tude, non les récrim­i­na­tions, qui motivent Dieu à tra­vailler à vos côtés.