Steven Spiel­berg est encore un frêle ado­les­cent lorsqu’il devient la cible d’une brute tor­tion­naire. Fatigué de ce con­stant har­cèle­ment qu’il décrira plus tard comme « l’en­fer sur terre », il décide de flat­ter son bour­reau, lui dit qu’il ressem­ble à John Wayne, et lui pro­pose un rôle de héros de guerre dans le film super 8 qu’il envis­age de tourn­er. Dès que Spiel­berg l’en­gage, il devient une mar­i­on­nette entre ses mains. Cepen­dant, con­traire­ment à la brute de Spiel­berg, les gens sains d’e­sprit n’ap­pré­cient que les louanges sincères et méritées. Ils savent détecter la manip­u­la­tion der­rière le com­pli­ment. Para­doxale­ment, la plu­part des gens ont ten­dance à se méfi­er sans rai­son appar­ente d’une per­son­ne qui les félicite. Éli­hou, patri­arche ami de Job a dit : « Je ne ferai pas de con­sid­éra­tion de per­son­ne et je ne flat­terai pas un être humain. Car je ne sais pas flat­ter : mon créa­teur m’en­lèverait bien vite » (v.21–22). Et le Psalmiste nous dit : « Que l’Éter­nel retranche toutes les lèvres flat­teuses » (Ps 12.4). Posez-vous donc cette ques­tion : la flat­terie vaut-elle la peine de se priv­er des béné­dic­tions de Dieu ? Lorsque vous êtes flat­teur ou sur le point de le devenir, il est évi­dent que vous man­quez de foi et pensez Dieu inca­pable de vous attir­er les faveurs des autres gens. Les faveurs représen­tent un bonus pour être en bon accord avec lui. « Car toi Éter­nel, tu bénis le juste, comme un boucli­er, tu l’en­vi­ronnes de faveur » (Ps 5.12).