Pour en arriver là, il fallait vraiment avoir un problème. Cette statue était le summum de l’orgueil. On a tous en nous quelque chose de Nabucodonosor. On n’a jamais construit une statue de trente mètres de haut à notre image, mais on se fâche quand les gens ne se plient pas à nos exigences. On n’a jamais jeté personne dans une fournaise ardente, mais on s’énerve quand les choses ne vont pas dans notre sens. On court après les louanges de façon plus subtile, on gonfle notre C.V, on dénigre les autres dans leur dos, et on raconte de petits mensonges pour cacher les zones d’ombre de notre vie. Si vous ne trouvez pas votre identité et votre assurance dans ce que Christ a accompli pour vous à la croix, vous cacherez vos doutes derrière votre hypocrisie. Vous chercherez à engager vos propres combats, créer vos propres opportunités, et établir votre propre réputation. Deux versets illustrent la chute du Roi Saül : 1) « Saül bâtit un autel à l’Éternel » (1S 14.35). 2) « Saül […] et s’est érigé un monument » (1S 15.12). Samuel n’est pas dupe et lui dit : « Lorsque tu étais petit à tes yeux, n’es-tu pas devenu le chef des tribus d’Israël ? » (1S 15.17). Savez-vous qui s’érige des monuments ? Les gens qui se sentent petits ! Et plus une personne manque de confiance en elle, plus son monument doit être grand. La frontière est mince entre « Ton royaume » et « Mon royaume ». Si vous franchissez cette ligne, votre relation avec Dieu est égoïste. Vous ne le servez pas, vous l’utilisez. Vous ne bâtissez pas des autels à Dieu, vous vous érigez à vous-même des monuments. Ça s’appelle de l’idolâtrie.