Cette « écharde » de Paul fait encore débat chez les spécialistes. Avait-il un problème de vue ? Un trouble d’élocution ? Une tare physique ? Pourquoi la Bible ne le dit-elle pas ? S’il était myope, on dirait volontiers : « Ça ne me concerne pas, j’ai une vision parfaite ». S’il était bègue, les as de l’éloquence ne trouveraient aucun réconfort dans sa parole. S’il était bossu, les gens bien droits ne pourraient pas s’identifier à lui. Si la Bible ne nous dit rien, c’est peut-être pour la raison suivante : peu importe son handicap, le même Dieu qui a permis à Paul de vaincre son écharde nous accordera le même privilège. Qui ou quoi est votre « écharde dans la chair » ? À quelle situation « piquante » faites-vous face jour après jour ? Vous pouvez avoir une relation « épineuse » avec quelqu’un, ce qui exige une dose de grâce, d’amour et de prière supplémentaires. Pierre écrit : « Croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2P 3.18). Nous avons tous notre écharde que Dieu adapte à nos besoins. Pourquoi ? Pour que nous « grandissions dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus ». Dieu s’intéresse davantage à notre caractère qu’à notre confort. Si nous prions pour des fardeaux plus légers, il peut aussi nous accorder un dos plus solide. L’hymniste écrit : « Il donne plus de grâce quand les fardeaux s’alourdissent, il donne plus de force quand les tâches augmentent, pour ajouter l’affliction, il ajoute sa miséricorde, pour multiplier les épreuves, il multiplie la paix ».