En 1929, le chômage frappe 25 % de la population américaine. La faillite bancaire ruine les épargnants, les terres des agriculteurs sont saisies et les familles souffrent de la faim. Lors de cette sombre période, le président Roosevelt s’adresse à la nation en ces termes : « La seule chose que nous devons craindre est la peur elle-même, l’indéfinissable, la déraisonnable, l’injustifiable terreur qui paralyse les efforts nécessaires pour convertir la déroute en marche en avant. » Ce qu’on ignore, c’est que le Président lui-même avait vécu des heures sombres pendant lesquelles il était paralysé par la peur. Roosevelt naît dans une famille aisée et fait ses études en Europe, à Harvard et à Columbia. Mais à trente-neuf ans, il est atteint de polio qui le laisse gravement handicapé. Au cours de sa convalescence, il développe la phobie du feu car il craint de ne pas pouvoir échapper à un éventuel incendie à cause de son handicap. Mais avec le temps, il surmonte sa crainte, retrouve l’usage de ses mains et réapprend à marcher avec des attelles. Il revient en politique et devient gouverneur de New-York, puis l’un des plus grands présidents américains, celui qui a guidé son pays vers la victoire pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans ses mémoires, Roosevelt raconte comment il a obtenu aide, courage et conseil auprès de Dieu lorsqu’il s’est tourné vers lui. Avez-vous peur aujourd’hui ? Dans ce cas, accrochez-vous à cette promesse : « L’Éternel est pour moi, je ne crains rien : que peuvent me faire des hommes ? »
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