La peur peut devenir dévastatrice. Pourquoi ? Parce qu’elle en provoque toujours davantage ! Le plus insidieux dans la peur, c’est qu’elle pousse à l’exagération. C. Everett Koop, ancien patron des chirurgiens aux États-Unis, a observé : « Les gens ont juste un sens inapproprié de ce qui est dangereux. » Peur de voler ? On a plus de chance de mourir étouffé en avalant de travers que dans un accident d’avion. Peur d’être tué(e) lors d’un braquage ? On meurt plus souvent sur un terrain de sport qu’abattu dans la rue par un inconnu. Peur des requins ? Chaque année, les cochons domestiques tuent plus de gens que tous les squales réunis. Peur d’une intervention chirurgicale ? On meurt seize fois plus dans un accident de voiture que de complications postopératoires. Les choses qu’on craint se réalisent rarement. L’esprit conçoit des catastrophes à venir qui ne se produiront probablement jamais. Et quand elles ne se produisent pas, on est encore capable de penser : « Ouf, c’était moins une ! » En fait les pensées représentent le vrai danger potentiel. Alors, comment gérer la peur ? En appliquant dans sa vie la vérité contenue dans ces versets : « À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel pour toujours, car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles » (Esa 26.3–4).
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