Afin de réussir dans la vie, il faut avoir le dos large pour faire face aux critiques. C’est ce qui distingue ceux qui déclarent vouloir réussir de ceux qui sont prêts à en payer le prix. Par exemple, si vous avez prié pour un conjoint, demandez-vous si vous êtes prêt(e) pour le sacrifice et la responsabilité qui accompagnent le mariage. Êtes-vous stable? Désintéressé(e) ? Assez mûr(e) pour subvenir aux besoins d’une famille ? Ou alors, si vous demandez à Dieu de faire prospérer votre entreprise, êtes-vous capable de garantir un service impeccable à votre clientèle ? Dolly Parton a plaisanté : « Un paon qui mise tout sur le spectacle de sa roue n’est qu’un dindon de plus ! » Souvent, on aime l’image de la réussite sans en estimer le coût réel. Il est bon que Dieu ne donne pas automatiquement tout ce qu’on demande. En général, on veut ce qui semble réussir à l’autre. Mais Dieu, dans sa sagesse, sait qu’aujourd’hui, ça serait néfaste parce qu’on n’est pas assez mûr pour le gérer. Il teste chaque personne dans ses acquis, afin de développer sa constance et sa stabilité. Il la regarde gérer la pression qui accompagne les bénédictions qu’il lui a déjà accordées. Il veut la rendre imperméable à l’adversité, lui apprendre à apprécier le donateur plus que les dons. Arrivée à ce point, elle l’entendra dire : « Tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître ». Ces mots viendront lui prouver l’utilité de tout ce qu’elle a vécu.
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