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Poètes et tribuns ont toujours fait l’éloge de la maternité. George Washington a déclaré : « Ma mère était la plus belle femme du monde. Tout ce que je suis, je le lui dois, grâce à l’éducation que j’ai reçue d’elle. » Abraham Lincoln a écrit : « Les prières de ma mère m’ont accompagné tout au long de ma vie. » Et Charles Spurgeon a dit : « Je ne saurais vous dire tout ce que je dois aux sentences que prononçait ma bonne mère. » C’est grâce à la tenacité d’une femme que la fête des mères est devenue officielle en Amérique. Lorsque sa maman décède en 1905, Anna Jarvis décide de consacrer sa vie à une croisade pour reconnaître publiquement les mères américaines. Sachant qu’il fallait obtenir un acte du Congrès et une proclamation présidentielle, Jarvis monte seule au créneau. Les faux-fuyants, l’indifférence et l’hostilité ne la découragent pas. Neuf ans plus tard, elle peut se réjouir de son succès. Le Président Woodrow Wilson, proclame une célébration annuelle de la Fête des Mères, la première le 9 mai 1914. Depuis lors, cette tradition s’est étendue à de nombreux pays du monde. En 1948, Jarvis meurt à Philadelphie, aveugle et sans le sou, mais riche de son rêve réalisé. La Bible dit : « Une femme vaillante […] a plus de valeur que des perles. […] Elle s’exprime avec sagesse, elle sait donner des conseils avec bonté. Elle surveille tout ce qui se passe dans sa maison et refuse de rester inactive. Ses enfants viennent la féliciter. Son mari chante ses louanges » (v.10, 26–28). Pourrait-il y avoir un plus digne hommage ?
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