L’excellence nécessite plus de temps et davantage d’efforts. Elle demande d’aller au-delà de ce que les autres attendent de nous, question de fierté et de probité. Bien sûr il ne s’agit pas de courir après la perfection, de quoi nous rendre fous, nous et notre entourage. Le perfectionnisme est un des fruits de l’égocentrisme. Il veut la reconnaissance et les bravos. Le seul objectif est d’accomplir chaque mission ou effort comme si Dieu lui-même l’exigeait pour évaluer et récompenser notre performance. Le vieil adage « loin des yeux, loin du cœur » ne s’applique pas à Dieu ; il est attentif à chacun de nos actes. La Bible dit : « Tout ce que vous faites, faites-le de toute votre âme, comme pour le Seigneur, et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage en récompense. Servez Christ le Seigneur » (Col 3.23–24). Ça veut dire faire de son mieux, même quand le patron n’est pas là. Et surtout, il convient d’éviter ceux qui ont de mauvaises habitudes de travail ou qui dénigrent votre quête d’excellence. Veut-on vraiment leur ressembler ? Veut-on vraiment ne faire que le strict minimum ? Si l’on a Dieu pour Père céleste, alors on peut porter son nom. David le proclame : « Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre » (Ps 8.2). Priez aujourd’hui : « Père, donne-moi la soif de l’excellence dans tous mes efforts. Aide-moi à ne jamais oublier que tu m’évalues constamment avec amour et bienveillance, afin que je puisse tout faire pour toi et non pour l’homme. Au nom de Jésus, amen. »
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