Imaginez le ridicule si un producteur d’électricité se contentait de la stocker sans la distribuer. Leurs clients seraient dans le noir et les comptes de l’entreprise rapidement dans le rouge ! Il en va de même pour notre argent. Paul affirme : « Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne […] Vous serez de la sorte enrichis à tous égards en vue de toute espèce de libéralité » (v.7–8, 11). Certains refusent de donner par avarice, mais ils sont rares. En fait, beaucoup craignent que s’ils ne veillent pas à protéger leurs intérêts, ils prendraient trop de risques. Mais cette réflexion n’a pas de sens. C’est comme si un agriculteur refusait de semer ses graines parce qu’il a peur que la terre ne s’en occupe pas correctement. Dieu dit que le premier dixième de nos revenus lui appartient (voir Mal 3.10). Est-ce parce qu’il est pauvre et dans le besoin ? Non ! Il veut nous voir semer dans son royaume afin que son œuvre et sa volonté puissent s’accomplir sur terre, et que nous puissions y moissonner en cas de besoin. Jésus a dit : « Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus » (Mt 6.33). Devenir un conducteur vers le royaume de Dieu, c’est pouvoir être enrichi « à tous égards ». En fait, d’un point de vue biblique, le danger n’est pas de trop donner, mais de semer trop peu !
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