L’impatience peut être une vraie maladie aux multiples symptômes : faire du slalom dans les embouteillages, courir dès la sortie de l’avion pour finalement attendre une éternité à la réception des bagages, klaxonner quand la voiture de devant s’attarde au feu vert, taper nerveusement des doigts dès qu’il faut attendre un peu, appuyer plusieurs fois sur le bouton de l’ascenseur comme pour le faire aller plus vite, etc. C’est le syndrome du colibri, cet oiseau minuscule qui fait un tas de moulinets pour avancer de quelques centimètres à peine ! Ses petites ailes peuvent battre jusqu’à 75 fois par seconde ! Mais cet oiseau-mouche ne vit que trois ans en moyenne, contre trente pour l’aigle, qui sait économiser ses forces en planant sur les courants ascendants que Dieu lui génère. De la même manière, lorsqu’on se repose sur la puissance intérieure du Saint-Esprit, on vit plus longtemps et on s’élève même plus haut qu’on pourrait le croire. Un pasteur raconte que dans son enfance, il était un véritable paquet de nerfs qui communiquait son stress à tout son entourage. Un jour, un de ses enfants lui dit : « Papa, il faut vite que je te dise quelque chose ! » Le père répond : « Mais non, vas‑y, prends ton temps ! » Après une légère pause, l’enfant poursuit : « Alors toi aussi, prends ton temps pour écouter ! » En un éclair, le pasteur comprend la leçon. Ralentir la cadence améliore à coup sûr la qualité de notre existence et celle de nos relations.
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