Parole du Jour
Parole du Jour 
Le vrai pardon
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Des excus­es sincères peu­vent aider à guérir et à restau­r­er une rela­tion mise à mal, mais ce n’est pas for­cé­ment suff­isant. Voici qua­tre façons d’aller au bout d’un proces­sus de par­don. 1) Ne pas se con­tenter d’être désolé. Dire : « Dom­mage que tu l’aies mal pris » n’est pas une excuse. C’est une pique insi­dieuse envoyée à la per­son­ne blessée. Il faut admet­tre pré­cisé­ment ce qu’on regrette. Éprou­ver des remords parce qu’on a heurté quelqu’un sans le vouloir est la juste atti­tude à adopter, car elle recon­naît les torts et rend jus­tice à l’autre. 2) Assumer l’en­tière respon­s­abil­ité de son com­porte­ment, sans quoi ni guéri­son ni réc­on­cil­i­a­tion ne seront pos­si­bles. Déclar­er de façon hon­nête et respon­s­able : « J’ai eu tort de te par­ler comme ça ». Cette atti­tude aide la per­son­ne offen­sée à con­sid­ér­er la demande de par­don comme authen­tique, ce qui apaise la colère et rétablit la con­fi­ance. 3) Pro­pos­er de faire amende hon­or­able quand on le peut. S’impliquer et chercher à amélior­er les choses rend les excus­es crédi­bles. Jacques dit : « Con­fessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » 4) Deman­der le par­don, et ne pas le pren­dre pour acquis ! Il faut l’exprimer haut clair et fort pour bien se faire enten­dre afin que le rétab­lisse­ment puisse s’opérer. Et dès lors que le par­don est accordé, c’est comme deux sig­na­tures sur un con­trat : on s’engage à dépass­er la blessure et à tra­vailler ensem­ble à une rela­tion plus saine.