Quand quelqu’un nous déçoit ou nous contrarie, comment réagit-on ? On sort l’artillerie lourde et on tire sur tout ce qui bouge ? On dit souvent : « Tu me rends fou ! » En parlant ainsi, on admet donc que quelqu’un d’autre contrôle nos émotions, et qu’on lui donne tout pouvoir sur nos réactions. Nul ne peut nous maîtriser en réalité, mais quand on réplique, c’est là qu’on perd le contrôle ! La Bible dit : « Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien » (Ro 12.21). Se venger, c’est réagir. Mais pardonner, c’est agir. De cette manière, on choisit sa réponse. Pour éviter que les autres ne dirigent nos sentiments, les bons comme les mauvais, apprenons donc à nous dominer. La Parole dit : « Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et celui qui se domine vaut mieux que celui qui prend une ville » (Pr 16.32). La personne qui maîtrise son humeur devient plus imprenable qu’une forteresse. Mais celle qui n’a aucun contrôle sur son esprit est sans défense, comme une ville dépourvue de murailles, à la merci de tous. La force réside dans la douceur, et la douceur sait gérer le mal sans riposter, elle absorbe le coup sans avoir besoin de répliquer. Jésus dit : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre » (Mt 5.39). Vous dites : « Ce n’est pas si simple ! Et ce n’est pas naturel ! » Tout à fait, car c’est le fruit de l’Esprit (voir Ga 5.22–23). Seule la puissance de Dieu peut nous permettre de vivre ainsi.
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