Parole du Jour
Parole du Jour 
Ne pas s’apitoyer sur son sort !
Loading
/

L’au­to-api­toiement peut être ter­ri­ble. Il fait dire à la maman sur­chargée de tra­vail : « Tu n’es pas recon­nue. » À l’employé de bureau zélé : « Regarde comme tu es indis­pens­able, mais tu n’es jamais récom­pen­sé. » Au chômeur : « Tu n’as aucune chance de retrou­ver un emploi ! » Aux divor­cés : « Plus de place ! » Aux endeuil­lés : « Plus d’e­spoir ! » Et à ceux qui lut­tent : « Aucune solu­tion ! » Regardez le prophète Élie. Vingt-qua­tre heures après sa plus grande vic­toire, il est pro­fondé­ment déprimé et s’api­toie sur son sort : « J’en ai assez ! Reprends ma vie. En effet, ils ont rompu ton alliance, ils ont démoli tes autels, ils ont tué tes prophètes ; je suis resté moi seul et ils cherchent à m’ôter la vie » (1R 19.4, 10, BFC). Voilà du pur api­toiement ! Il y a deux raisons de s’api­toy­er sur son sort. D’abord la manip­u­la­tion affec­tive. On utilise l’api­toiement sur soi comme une arme pour cul­pa­bilis­er les autres et obtenir ce que l’on veut. C’est une preuve d’immaturité qu’il faut recon­naître chez soi et chez les autres. Ensuite, les con­séquences d’un état d’épuisement. Dans l’An­cien Tes­ta­ment, Dieu en explique les raisons à Élie. 1) Il a besoin de plus de repos. 2) Il n’a pas mangé cor­recte­ment. 3) Il a quit­té Dieu des yeux pour agir par ses pro­pres forces. 4) Il est seul et a besoin d’un ami. Alors, Dieu lui donne Élisée. Voilà ce qu’il lui fal­lait ! Lorsqu’on retrou­ve Élie plus tard, il est de nou­veau au som­met de sa forme. Réfléchissons com­ment ces qua­tre vérités s’ap­pliquent à notre vie aujourd’hui.