On remarquera que dans la liste des fruits de l’Esprit, la patience vient juste après la paix. Car en ayant la paix dans le cœur, peu de choses peuvent nous rendre impatients. Mais ces qualités sont le fruit de l’Esprit et non pas de la chair. On ne peut pas se forcer et dire : « Je vais être patient(e) même si ça me tue ! » Car tout vient de l’Esprit, et si notre patience est le véritable fruit de l’Esprit, on ressentira alors une vraie paix intérieure, et certaines circonstances ne nous gêneront plus comme avant, parce qu’on dépend du Seigneur. La patience est une sorte de foi. Elle affirme : « J’ai confiance en Dieu. Il est plus grand que mon problème. Il étend sa main sur ces irritations et peut les utiliser dans ma vie pour le bien. » Alors que la frustration déclare : « Pourquoi tout ça m’est-il arrivé ? » La foi dit au contraire : « Dieu, que veux-tu m’apprendre ici ? » Abraham avait 100 ans lorsque son fils Isaac est né. C’est une longue période de patience. L’attente la plus difficile a lieu quand on est pressé et que Dieu ne l’est pas. Il n’est pas simple d’être patient lorsqu’on attend une réponse à une prière : que Dieu change une situation financière, un problème de santé, un souci familial… Être patient est à la fois la preuve et l’épreuve de la foi. C’est dans ces moments-là que Dieu rappelle : « Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu » (Ps 46.11). Autrement dit : « Je contrôle la situation, j’ai un meilleur plan pour toi, j’arrange les choses pour ton bien ! »
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