Un jour, un père affolé interpelle Jésus : « Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique et malade ; il tombe souvent dans le feu et souvent dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, et ils n’ont pu le guérir » (Mt 17.15–16). Notez qu’à aucun moment il ne s’est remis en cause en disant : « C’est peut-être génétique ou alors je l’ai mal éduqué. » Non, il a rejeté la responsabilité sur les disciples, eux-mêmes en formation. Au moindre problème, on n’hésite pas à blâmer le pasteur, l’église, le conjoint, le patron, la famille, la société, tout ça pour se dédouaner. On ne peut pas ou ne veut pas admettre que l’on a soi-même mis sa main dans le feu ou plongé dans l’eau sans savoir nager. Jésus guérit le garçon. Aussitôt ses disciples l’interrogent : « Pourquoi n’avons-nous pas pu chasser ce démon ? » (Mt 17.19). C’est comme si on demandait : « Pourquoi mon mariage est-il en échec ? Pourquoi suis-je criblé de dettes ? Pourquoi ma carrière est-elle au point mort ? » Voici la réponse de Jésus : « C’est à cause de votre petite foi » (v.20). On a parfois besoin de cette foi qui fait paraître un peu bizarre, celle qui se passe de l’approbation des autres et ne se soucie pas de savoir si on est dans la norme. C’est celle qui a fait dire à Noé : « Même s’il ne pleut pas, je continue d’obéir à Dieu. » En conséquence, il a survécu ! Paul demande de « tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ep 6.13). Pour ce faire, il faut s’appuyer sur ce que Dieu dit dans sa Parole car au bout du compte c’est la seule solution viable.
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