Un pasteur écrit : « Les enfants étaient à l’école, ma femme au travail, et j’ai fait une chose que je n’avais jamais faite avant. J’ai éteint le téléphone, j’ai mis un mot sur la porte et je suis retourné me coucher. J’étais épuisé. En moins de deux mois, j’avais démissionné de mon ministère. Trois pasteurs sur quatre subissent la colère, la dépression, la peur et le rejet. Les raisons sont multiples : une disparité entre les attentes idéalistes et la dure réalité, le manque de limites, l’addiction au travail, le sentiment d’incompétence, le conflit entre le rôle de leader et celui de serviteur, les concessions pour éviter de contrarier les paroissiens influents, et enfin la solitude, car un pasteur a moins de chance que quiconque d’avoir un ami proche. » Ne compter que sur ses propres forces est dangereux. Paul a pu aller jusqu’au bout parce qu’il comptait sur Dieu pour l’aider. Pour éviter le surmenage il faut : 1) avoir un appel précis dans sa vie et une relation solide avec Jésus, 2) rechercher sa vision et être prêt à faire tout ce qu’il demande, 3) toujours valoriser le travail des autres, 4) ne jamais prendre son poste pour acquis, 5) être respectueux de la hiérarchie, 6) savoir que l’on accomplit la volonté de Dieu et que la récompense est au ciel, 7) avoir un cœur de serviteur, 8) faire passer la loyauté avant les sentiments personnels, 9) ne jamais être trop grand pour faire de petites choses, ni trop petit pour faire de grandes choses. Mettre ces principes en pratique évite le surmenage.
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