Paul met en garde l’Église primitive contre l’envie, problème toujours d’actualité. Lorsqu’un proche est béni, comment réagit-on ? On se réjouit avec lui, ou on se contente d’un sourire crispé ? Il est normal d’éprouver de temps en temps de l’envie. Mais attention à ne pas devenir jaloux chronique ! Tacite a dit : « Quand les hommes sont pleins d’envie, ils dénigrent tout, bien ou mal. » La prospérité d’un voisin me fait dire : « Pourquoi pas moi ? » Mais s’il lui arrive un accident, est-ce que je dirai la même chose ? La jalousie est comme une mite qui dévore les vêtements petit à petit, sauf qu’elle détruit des biens irremplaçables tels que les relations ou la famille. Quelqu’un a dit : « Quand on est dans la vallée, on a tendance à envier ceux qui sont au sommet, en oubliant qu’ils n’y sont pas arrivés par hasard ! La réussite commence toujours par une décision courageuse, suivie d’un acte de bravoure. Pour atteindre le sommet, il faut grimper. Le succès attire, mais tout est dans l’escalade ! » C’est comme un coureur qui s’élance : il est rapide et se trouve en tête, puis il se met à regarder ses concurrents. Très vite, il trébuche, perd du terrain et abandonne. Voilà ce qui arrive quand on laisse la jalousie nous détourner de notre course. Paul écrit : « Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, en vous empêchant d’obéir à la vérité ? » (Ga 5.7). Je garde les yeux fixés sur la récompense, sans me laisser distraire par ce que les autres ont ou n’ont pas. Ça ne me regarde pas !
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