Vous souvenez-vous de la femme qui a pris un flacon d’albâtre rempli d’huile parfumée pour en oindre Jésus ? La Bible dit : « À cette vue, le Pharisien qui l’avait invité dit en lui-même : si cet homme était prophète, il saurait qui est la femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse » (Lu 7.39). La religion établie par l’homme a condamné cette femme à cause de son passé, mais Jésus l’a purifiée et l’a guérie : « C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés sont pardonnés, puisqu’elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l’on pardonne peu aime peu » (v.47). Jésus savait ce que cette femme avait fait, mais il savait aussi ce qu’elle pourrait devenir si elle était touchée par la grâce. Plus vous réalisez que tous vos péchés vous ont été pardonnés, plus vous aimerez le Seigneur. Le pardon de Dieu ne conduit pas à un mode de vie pécheur, il mène à une vie de glorification du Seigneur Jésus. Paul le dit : « La bonté de Dieu te pousse à la repentance ». Se repentir, c’est faire demi-tour et agir autrement, à l’opposé des mauvaises habitudes. La condamnation ne rend pas une vie juste, mais la connaissance de la grâce et de la bonté de Dieu le permet. Simon le pharisien pensait que son adoption par Dieu était basée sur sa performance. C’est ce qui l’a rendu bien-pensant. Mais Jésus lui a rappelé : « Celui à qui l’on pardonne peu aime peu ». Lorsque vous réalisez à quel point et combien de fois Dieu vous a pardonné, vous ne pouvez que l’aimer et désirer lui plaire dans tout ce que vous faites.
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