Je ne laisse pas les souffrances passées brouiller ma vue et me priver de la bénédiction que Dieu me réserve pour demain. Dieu dit : « Ne vous souvenez plus des premiers événements […] Voici que je fais une chose nouvelle » (v.18–19). Si j’ai été blessé(e) par d’anciennes relations, Dieu en a prévu de nouvelles pour moi. Il dit à Samuel : « Jusqu’à quand pleureras-tu sur Saül ? Moi, je l’ai rejeté : il ne sera plus roi sur Israël. Remplis ta corne d’huile et va. Je t’envoie chez Jessé, le Bethléhémite, car j’ai vu mon roi parmi ses fils » (1S 16.1). Il est bon de pleurer ce que l’on a perdu. Mais si on reste figé dans le passé, c’est au détriment de l’avenir. À un moment donné, il me faut cesser de parler de ce que je ne peux pas changer. De plus, si je continue de toujours ressasser la même histoire à mes amis, je vais les perdre, car ils se sentiront mal à l’aise. En réponse au chagrin, Dieu propose un objectif. En réponse aux anciennes blessures, il suggère de s’engager à marcher dans l’amour. Un auteur écrit : « Le chagrin est le prix à payer quand on aime. » Ceux que nous aimons le plus peuvent nous blesser le plus. Pierre demande à Jésus : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il pèchera contre moi ? Jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mt 18.21–22). Pour retrouver la paix et la joie, je continue à pardonner jusqu’à ce que mon passé perde de son emprise. Dans ce cas, c’est un nouveau jour pour moi !
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