
En droit, on ne peut pas être jugé deux fois pour le même crime. Appliquons ce principe au salut. Jésus a déjà été jugé et puni pour nos péchés ! Ne laissons donc pas Satan, l’accusateur, nous convaincre que Dieu, à son tour, nous punira pour nos péchés et nous enverra en enfer. Les dernières paroles du Christ sur la croix, « Tout est achevé », dans le texte grec signifient « entièrement payé ». Tous nos péchés, passés, présents et futurs, ont été expiés au Calvaire. Prenons le mot « achevé » et imaginons un maître-ébéniste mettant la dernière main à une belle table. Allons-nous prendre un rabot et dire : « Je peux encore améliorer l’aspect de cette table et augmenter sa valeur » ? Le menuisier répondrait : « Arrêtez, vous allez l’abîmer ! ». Et il aurait raison. Il en va de même pour le salut. On ne peut rien y ajouter, mais en essayant de le mériter par ses propres efforts et ses bonnes œuvres, on va certainement lui enlever de sa valeur. Le mot « justifié » signifie simplement déclaré ou rendu juste aux yeux de Dieu. Dès l’instant où on place sa confiance en Christ comme son Sauveur, c’est ainsi que Dieu nous voit. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ; c’est à lui que nous devons d’avoir eu [par la foi] accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (v.1–2). Comment peut-on se présenter devant Dieu, revêtu de la grâce ? Par la foi en Jésus-Christ seul.