Parole du Jour
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Accepter ses faiblesses
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Un pas­teur écrit : « Au début du XXe siè­cle, Alfred Adler avance la théorie de la com­pen­sa­tion. Selon lui, les faib­less­es physiques s’avèrent sou­vent être des avan­tages déguisés, car elles nous oblig­ent à dévelop­per des atti­tudes et des capac­ités insoupçon­nées. C’est ain­si que les plus grands tal­ents se man­i­fes­tent. La majorité des étu­di­ants en art qu’Adler a observés présen­taient des anom­alies de la vue. Il a con­staté que cer­tains grands com­pos­i­teurs de l’his­toire, dont Mozart et Beethoven, présen­taient des signes de dégénéres­cence audi­tive. Il en est de même pour de nom­breuses pro­fes­sions. Adler a con­clu que des faib­less­es, telles que les mal­for­ma­tions con­géni­tales, les mal­adies physiques et la pau­vreté peu­vent con­stituer des trem­plins vers le suc­cès. Une étude mon­tre que 35 % des patrons de petites entre­pris­es sont dyslex­iques. Ce hand­i­cap a con­traint ces entre­pre­neurs à dévelop­per des com­pé­tences dif­férentes. Cer­tains d’en­tre eux ont ain­si dévelop­pé des apti­tudes en com­mu­ni­ca­tion orale, car la lec­ture leur était très dif­fi­cile. D’autres ont appris à s’ap­puy­er sur des com­pé­tences sociales bien dévelop­pées pour pal­li­er les dif­fi­cultés qu’ils ren­con­traient à l’école. Tous ont égale­ment cul­tivé une éthique de tra­vail qui serait sans doute restée latente s’ils avaient eu des facil­ités en lec­ture. En fait, nos plus grands atouts peu­vent se dis­simuler der­rière nos plus grandes lacunes, à con­di­tion de savoir les exploiter. » Alors, louons Dieu pour nos faib­less­es et les défis qu’elles nous proposent.