Dans le Ser­mon sur la Mon­tagne, Jésus enseigne : « Aimez vos enne­mis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénis­sez ceux qui vous maud­is­sent et priez pour ceux qui vous mal­trait­ent » (v. 27–28). Puis il ajoute : « Votre récom­pense sera grande » (v.35). Dieu voit, il enreg­istre, et il vous récom­pensera pour cha­cune de vos bon­tés. Il est facile d’être gen­til avec ceux qui le sont pour vous, mais vous devez grandir en grâce pour l’être avec les gens qui vous mal­trait­ent. Deux élèves dis­cu­tent dans la cour d’un col­lège. Kévin dit à Julie : « Le nou­veau n’est qu’un gros crétin. » Julie répond : « Tu ne devrais pas le traiter de cette façon. Je ne traite jamais les gens comme ça. » Kévin rajoute : « OK, c’est juste qu’il m’a un peu énervé quand il m’a dit que tu avais l’air stu­pide. » Julie s’écrie : « Tu veux bien répéter ce qu’a dit ce gros crétin ? » Eh oui, le vrai défi est de répon­dre aimable­ment à la méchanceté. En 2009, fatigué des attaques per­fides entre politi­ciens et  de ces ora­teurs qui traitaient publique­ment les gens d’ig­no­rants imbé­ciles parce qu’ils n’épou­saient pas leurs idées, Mark DeMoss a lancé le mou­ve­ment appelé Pro­jet Civ­il. Il promet­tait ceci : « Je serai cour­tois dans mes dis­cours et mon com­porte­ment en pub­lic. Je respecterai les autres même s’ils ne sont pas d’ac­cord avec moi. Je m’élèverai con­tre l’in­ci­vil­ité en toute cir­con­stance. » C’est un bon principe à adopter ! Nous avons tous en per­ma­nence sur nous un « kit de bon­té ». Il s’ap­pelle plus couram­ment notre langue. Ne sous-estimez jamais le pou­voir d’un mot gentil.