Une fois acquis que des parents sont rarement capables de donner à leurs enfants ce qu’ils n’ont pas obtenu eux-mêmes, à savoir amour, éducation et tendresse, il devient plus facile de leur pardonner. Stormie Omartian a écrit : « La passivité d’un parent fait parfois aussi mal que l’agression de l’autre. Cette réticence à intervenir ressemble à une trahison. Le manque de pardon pour ce parent non impliqué est plus difficile à reconnaître, mais il est plus courant qu’on ne le pense. Demandez à Dieu de vous révéler un manque de pardon envers un parent qui n’est pas venu à votre secours. Et soyez honnête sur vos sentiments. On ne peut pas remonter le temps pour trouver de l’aide, et on ne peut l’exiger d’un conjoint ou d’amis parce qu’ils en sont incapables. Le soutien doit venir de Dieu. D’abord il faut recevoir son pardon et se persuader qu’il est bien réel. Si on réalise à quel point on est pardonné, on s’interdit alors de porter le moindre jugement sur un autre. Être pardonné et libéré de tout ce qu’on a fait est un cadeau si miraculeux, qu’on ne peut plus refuser d’obéir à Dieu quand il nous demande de pardonner à notre tour. Le pardon est une voie à double sens. Dieu vous pardonne, et vous pardonnez aux autres. Ce n’est plus la passion qui décide, mais la raison. » Jésus a dit : « Ne jugez pas, et vous ne serez point jugés, ne condamnez pas, et vous ne serez point condamnés, absolvez et vous serez absous ». Choisir de pardonner et d’empêcher la faute d’un autre dicter nos pensées et nos actes nous permet de vivre en paix.
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