Dans le management, il est un thème récurrent qui invite à cesser de se focaliser sur ses faiblesses pour découvrir et développer ses points forts, ce qui rejoint le dessein de Dieu. Dieu n’a pas dit : « Moïse, tu n’es pas très doué comme artisan. Abandonne la direction du peuple pour un temps et essaie de devenir aussi bon que Bezalel » (voir Ex 31.1–5). La Bible dit : « Ils sont devenus de plus en plus forts. » En exploitant ce qui fait sa force, on se sent plus fort. Certaines activités nous enthousiasment, d’autres sont rébarbatives et épuisantes. Quand on le réalise, on ne pense plus seulement à faire carrière, mais on reconnaît l’œuvre de Dieu et ses propres forces. La seule petite parcelle de création dont on est responsable, c’est soi-même. Une autrice écrite : « Le travail n’est pas d’abord une activité qui permet de vivre, mais une activité que l’on vit. Il doit permettre aux employés de refléter leurs aptitudes, d’y trouver une satisfaction spirituelle, mentale et physique, et être le moyen par lequel ils s’offrent à Dieu. » Parfois le travail ne répond pas aux attentes ou n’utilise pas les dons accordés par Dieu. Parfois, nécessité fait loi. C’est pourquoi la Bible dit : « Tout ce que ta main trouve à faire, avec ta force, fais-le » (Ec 9.10, NBS). Alors, il faut prier pour un travail épanouissant, se préparer et s’engager là où ses dons sont utiles. Il arrive que ceux qui n’aiment pas leur travail soient malheureux et rendent leur entourage malheureux. Dieu attend mieux de nous !