Parole du Jour

Les plaintes constructives

2016-04-21-PDJ

Faites-vous une répu­ta­tion de pleurnichard(e), et les gens se met­tront à vous éviter. Lisez dans le livre des Nom­bres chapitre 27, ver­sets 1 à 11, l’his­toire des cinq filles de Tseloph­had. Elles sont face à un prob­lème. Leur père est mort dans le désert avant l’en­trée d’Is­raël en Terre Promise. Il n’a pas de fils pour hérit­er de sa terre, et la loi ne per­met pas aux femmes d’en béné­fici­er. En con­séquence, sans un père, des frères, des maris, des fils, ou d’autres hommes de la famille proche, les filles de Tseloph­had sont totale­ment dému­nies. C’est injuste, mais c’est la loi. Alors, au lieu de se plain­dre aux autres, les sœurs adressent directe­ment leur requête à Moïse et aux chefs religieux. Et lorsque Moïse porte leur cause devant Dieu, celui-ci donne rai­son aux femmes et accède à leur demande. Imag­inez main­tenant qu’elles se soient mis­es à pleur­nich­er devant qui voulait l’en­ten­dre au lieu d’aller droit vers ceux qui pou­vaient décider, c’est à dire Moïse et Dieu. Nul doute qu’elles n’au­raient hérité de rien. Com­prenez ceci : Dieu ne peut pas bénir ceux qui se plaig­nent ! Se plain­dre est un péché qui l’a irrité au point d’empêcher une généra­tion entière d’Is­raélites d’hérit­er de la Terre Promise une fois arrivée à son seuil. Vous dites : « Bon, j’ai subi une injus­tice, alors à qui dois-je me plain­dre ? » Au Seigneur, le seul qui puisse agir pour la répar­er ! Le Psalmiste a écrit : « Je présente ma requête devant lui, j’ex­pose devant lui ma détresse » (Ps 142.2). C’est le plus judi­cieux des con­seils à suivre !

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