Pendant quatre cents ans, Israël est asservi et opprimé par les Égyptiens qui « leur rendent la vie très difficile » (Ex 1.14, PDV). Leur sentiment d’impuissance est le même que celui que l’on éprouve dans les domaines de la vie où on lutte pour se libérer de vieilles habitudes. Qu’il s’agisse de colère, de nourriture, d’alcool, de drogues, de sexe, d’argent ou de relations abusives, on se sent impuissant. Les vaines tentatives pour en être délivré augmentent le désespoir et poussent à abandonner. Mais les Israélites ont crié à Dieu, et il a répondu : « J’ai bien vu la misère de mon peuple […] j’ai entendu son cri […] je connais ses douleurs » Aujourd’hui, Dieu nous voit, nous entend et se préoccupe de nous. Il dit : « Je suis descendu pour le délivrer […] et pour le faire monter […] dans un bon et vaste pays, […] découlant de lait et de miel » (v.8) Remarquez qu’il est « descendu » pour « le faire monter ». Comment ? Leur délivrance a exigé la mort de l’agneau pascal immaculé. Après avoir appliqué le sang du sacrifice sur les montants de leurs portes, ils ont rôti et mangé l’agneau, vêtus de leurs vêtements de voyage, bâton en main, prêts à laisser la captivité derrière eux. Aujourd’hui, Dieu veut que l’on se prépare dans la prière au voyage vers la liberté, non par nos propres et vains efforts, mais par la foi dans le sang versé de Jésus, l’agneau de Dieu qui ôte nos péchés. Paul dit : « Purifiez-vous du vieux levain pour être une pâte nouvelle, […] car le Christ, notre Pâque, a été sacrifié ». Quel bonheur, n’est-ce pas ?