Parole du Jour

Compté comme justice 

Des trans­ferts ban­caires ont lieu tous les jours. Imag­inez que vous êtes sans ressources et inca­pable de pay­er vos dettes. Dans un acte de grâce incroy­able, voilà que quelqu’un les prend en charge et dépose sur votre compte en banque une somme telle que vous n’au­rez plus jamais à tra­vailler ni à vous inquiéter pour votre avenir ! C’est ce qui s’est passé à la croix, lorsque Dieu a fait porter à Jésus tous vos péchés, du pre­mier jusqu’au dernier, et vous a accordé toute sa jus­tice. Diriez-vous donc : « Non mer­ci, je crois que je vais me débrouiller seul(e) ! » ? Vous diriez plutôt : « Je ne peux pas te laiss­er faire pen­dant que je me tourne les pouces, alors je tra­vaillerai le reste de ma vie pour me mon­tr­er digne de ton amour et de ta grâce ! » La jus­tice req­uise pour entr­er au par­adis ne con­siste pas à se com­porter de la bonne manière, mais à croire de la bonne manière. Vous dites : « Mais je me sens telle­ment coupable quand je pèche ! » C’est nor­mal : votre nou­velle nature réag­it au péché comme votre corps réag­it à une intox­i­ca­tion ali­men­taire. Vos lim­ites ont été franchies, et votre esprit régénéré vous dit que vous ne pou­vez plus péch­er, car ce n’est pas votre véri­ta­ble iden­tité. Pourquoi Dieu a‑t-il conçu le salut comme tel ? Parce que toute jus­tice que l’on peut obtenir est loin d’être suff­isante à ses yeux. Pour lui, ce sont comme des « vête­ments souil­lés ». Vos récom­pens­es dans le ciel sont basées sur votre atti­tude, mais votre entrée au ciel est basée sur votre con­fi­ance en Jésus seul.

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