
L’évangile de Marc dit : « Une femme entra pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix ; elle […] répandit le parfum sur la tête de Jésus. Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation : à quoi bon perdre ce parfum ? On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s’irritaient contre cette femme. Mais Jésus dit : laissez-la. […]. Elle a fait ce qu’elle a pu ; elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture. En vérité, je vous le dis, partout où la bonne nouvelle sera prêchée dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » (v.3–6, 8–9). Voici ce que Jésus dit à propos de cette femme : 1) « Elle a fait ce qu’elle a pu » (v.8). C’est un reproche que Jésus adresse à l’orgueil qui pense que si on ne fait rien de remarquable, il vaut mieux ne rien faire du tout. Mère Teresa a dit : « Nous ne pouvons pas tous faire de grandes choses, mais nous pouvons tous faire de petites choses avec beaucoup d’amour ». 2) « On racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait » (v.9). Deux mille ans plus tard, on évoque encore sa bonté ! Il n’est pas nécessaire d’être cultivé ou riche pour agir. Bill Borden a renoncé à la fortune familiale et s’est occupé des étudiants, des orphelins, des veuves et des alcooliques. Avant de mourir, il aurait écrit : « N’amassez rien, ne reculez jamais, n’ayez aucun regret. » Servez Dieu et les autres. Votre récompense au ciel est assurée (voir 2Ti 4.6–8).