L’histoire d’Esther comporte deux importantes vérités. 1) On a besoin de mentors. Parce qu’elle a accepté d’écouter Mardochée, Esther a découvert que sa vocation n’était pas seulement d’être reine, mais aussi de délivrer son peuple. Alors, qui est mon Mardochée ? Qui me connaît assez bien pour clarifier et confirmer ma vocation ? Qui m’aime suffisamment pour me reprendre lorsque je m’égare ou m’encourage lorsque je veux abandonner et fuir ? Je dois trouver des personnes avec une vision claire pour réduire mes angles morts. Josué a écouté Moïse, Timothée a écouté Paul, Ruth a écouté Naomi. Et moi ? 2) On a besoin de savoir que l’on est là où Dieu l’a voulu. Mardochée a lancé un défi à Esther, et a changé sa vie en lui disant : « C’est peut-être pour une situation comme celle-ci que tu es devenue reine ». Esther n’a pas cherché à devenir reine. Mais une fois qu’elle l’a été, elle a dû choisir entre son confort et sa vocation. C’est un choix qu’il me faut faire aussi. Je me demande : « Quelle est ma vocation ? » Elle peut concerner le travail, le mariage, l’éducation des enfants, les amitiés, le quartier où je vis ou le bénévolat dans mon église. Une chose est sûre : lorsque Dieu m’appelle, c’est le bon moment. Je peux avoir l’impression de ne pas avancer pour l’instant, tout en attendant quelque chose de mieux. Mais ce n’est pas à moi de choisir mon temps, c’est Dieu qui le fait ! Le Psalmiste a dit : « Mes destinées sont dans ta main » (Ps 31.16).