George Müller était un homme d’une grande foi. Il a longtemps porté secours et recueilli des milliers d’enfants sans abri en Angleterre. Parfois, quand ils étaient réunis pour le souper, il n’y avait rien à manger sur la table. Alors il priait simplement et remerciait Dieu pour la provision surnaturelle qu’il allait lui envoyer. A peine avait-il fini de prier que le miracle venait frapper à sa porte, qu’un boulanger se présentait avec du pain, ou un maraîcher avec des légumes, ou un fermier avec du lait. Voici un extrait de son journal, daté du 9 mai 1841 : « Il m’est de plus en plus clair maintenant que ma priorité au quotidien n’est pas de savoir comment servir le Seigneur, mais comment nourrir mon être intérieur. Car je pourrais toute ma vie prêcher l’Évangile aux inconvertis, soutenir les croyants, et pourtant ne pas être heureux dans le Seigneur par manque de nourriture spirituelle pour mon âme. Jusqu’ici, j’avais l’habitude de prier après m’être habillé le matin. Or, je voyais que la chose la plus importante que j’avais à faire était de lire la Parole de Dieu et la méditer, afin qu’ainsi mon cœur soit réconforté, encouragé, averti, repris, instruit et puisse être amené à expérimenter une étroite communion avec le Seigneur. » Pendant plus de quarante ans, Müller a marché revêtu de la puissance de Dieu et a vu des miracles. Quel était son secret ? Prendre du temps chaque jour pour méditer la Parole de Dieu.