Il y a deux sortes de fatigues. Elles sont aussi différentes que le sont des petits nuages de pluie et de gros nuages précédant une tornade. L’une est temporaire et normale. Elle vient d’un travail bien fait, et après un peu de repos, vous repartez. L’autre est une fatigue intérieure chronique, accumulée depuis des mois, et qui ne se manifeste pas toujours par un épuisement physique. En fait, elle est souvent masquée par une activité frénétique et des réactions impulsives : 1) Vous n’arrivez pas à vous détendre à table ou devant un café. 2) Vous consultez encore et encore vos messages et vos emails. 3) Sur votre table de chevet s’empilent des revues censées vous maintenir « au top ». 4) Prendre un jour de repos semble impossible. 5) Vous ne faites aucune pause et vous travaillez chaque weekend. 6) Vous avez du mal à dormir. 7) Vous passez votre temps libre à manger, boire, dépenser et regarder la télé. Wayne Muller a dit : « On s’égare à ne pas vouloir se reposer. Croire que les bonnes choses ne viennent que par une détermination incessante et des efforts soutenus est mortel… Par manque de repos, notre vie est en danger ». En réalité, à vouloir trimer et paraître important, vous perdez votre capacité à entendre la voix de celui qui vous a appelé à ce poste. Oui, Dieu attend que vous travailliez dur, mais pas au point de mettre en danger votre santé, votre famille ou votre temps avec lui. Si vous en êtes là aujourd’hui, Jésus vous dit : « Venez à l’écart dans un lieu désert et reposez-vous un peu ». Si vous êtes sage et voulez tenir la route, vous obéirez et ferez ce qu’il demande.