Parole du Jour

Pasteur, comment vas-tu ? (4)

Il y a deux sortes de fatigues. Elles sont aus­si dif­férentes que le sont des petits nuages de pluie et de gros nuages précé­dant une tor­nade. L’une est tem­po­raire et nor­male. Elle vient d’un tra­vail bien fait, et après un peu de repos, vous repartez. L’autre est une fatigue intérieure chronique, accu­mulée depuis des mois, et qui ne se man­i­feste pas tou­jours par un épuise­ment physique. En fait, elle est sou­vent masquée par une activ­ité fréné­tique et des réac­tions impul­sives : 1) Vous n’arrivez pas à vous déten­dre à table ou devant un café. 2) Vous con­sul­tez encore et encore vos mes­sages et vos emails. 3) Sur votre table de chevet s’empilent des revues cen­sées vous main­tenir « au top ». 4) Pren­dre un jour de repos sem­ble impos­si­ble. 5) Vous ne faites aucune pause et vous tra­vaillez chaque week­end. 6) Vous avez du mal à dormir. 7) Vous passez votre temps libre à manger, boire, dépenser et regarder la télé. Wayne Muller a dit : « On s’égare à ne pas vouloir se repos­er. Croire que les bonnes choses ne vien­nent que par une déter­mi­na­tion inces­sante et des efforts soutenus est mor­tel… Par manque de repos, notre vie est en dan­ger ». En réal­ité, à vouloir trimer et paraître impor­tant, vous perdez votre capac­ité à enten­dre la voix de celui qui vous a appelé à ce poste. Oui, Dieu attend que vous tra­vail­liez dur, mais pas au point de met­tre en dan­ger votre san­té, votre famille ou votre temps avec lui. Si vous en êtes là aujourd’hui, Jésus vous dit : « Venez à l’é­cart dans un lieu désert et reposez-vous un peu ». Si vous êtes sage et voulez tenir la route, vous obéirez et fer­ez ce qu’il demande.

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