Tamisé(e) ?

Jon Walk­er écrit : « Lorsque Jésus dit à Pierre : “Satan vous a réclamés pour vous pass­er au crible”, cela soulève la ques­tion suiv­ante : “Seigneur, étais-tu obligé d’accepter ?” Un bon tamis­age rend gloire à Dieu, comme lorsque Job a con­tin­ué à louer son créa­teur alors que tout sem­blait per­du, et que même sa femme lui dis­ait d’a­ban­don­ner Dieu. Il per­met de son­der nos faib­less­es. Si on con­tin­ue de penser : “J’en suis capa­ble”, le tamis nous poussera à dire : “J’en suis inca­pable, mais Dieu le peut”. Il per­met à Dieu d’élim­in­er les dis­trac­tions qui pour­raient nous empêch­er d’at­tein­dre le but qu’il nous a fixé. Le fait que Pierre ait été tamisé a élim­iné toute sa van­tardise, révélant un cœur prêt à être enseigné et à accueil­lir Corneille et les siens, des non-juifs, dans la famille de Dieu. Remar­quez que Jésus n’a pas dit : “Pré­pare-toi à souf­frir, Pierre. Je sais que tu vas me laiss­er tomber !”. Il a plutôt évo­qué l’avenir. Pierre sur­vivra à cette épreuve. Il en revien­dra humil­ié, mais plus fort, afin de for­ti­fi­er ses frères et sœurs. Le Seigneur a accep­té qu’il soit passé au crible pour faire de lui un leader servi­teur et un servi­teur leader. C’est un virage impor­tant qui fait que la pen­sée des hommes devient celle de Dieu. Cer­tains jours, vous vous deman­dez peut-être si Dieu ne laisse pas Satan vous pass­er au crible. Vous pou­vez alors adopter le point de vue de Dieu, sachant qu’il a tou­jours le con­trôle. La Bible affirme : “Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde” (1Jn 4.4, NBS) ».