Si l’amour était un sentiment dépendant de nos réactions, ou encore une émotion incontrôlable, Jésus n’aurait pas dit : « Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Ça veut dire que l’amour est un choix. Il est le fruit de votre volonté. Jésus a dit aussi : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent » (Lu 6.27–28). Et ce qu’il vous commande de faire, il vous donnera la grâce de le supporter. Pendant des millénaires, et encore à ce jour dans certaines cultures, les parents ont arrangé les mariages de leurs enfants. Beaucoup de fiancés ne se sont jamais vus avant leurs noces. Une jeune indienne devait épouser un homme qu’elle ne connaissait pas. Un jour, elle reçoit une lettre de son fiancé qui voulait se présenter à l’avance. Mais la future mariée renvoie la lettre intacte, persuadée que l’amour doit se développer après le mariage, pas avant. Voici ce qu’elle écrit : « À la naissance, on ne choisit pas les membres de sa famille, mais on apprend à vivre avec eux et à les aimer. C’est ainsi avec un mari ou une femme. » Dans les sociétés qui adoptent ce principe, le divorce est presque inexistant. Attention, il ne s’agit pas de faire l’apologie des mariages arrangés, mais la notion d‘amour « romantique » qui prévaut aujourd’hui a peu de rapport avec un mariage réussi. Lorsque vous vous efforcez d’aimer quelqu’un de manière inconditionnelle comme le Christ vous aime, vous êtes épanoui(e) et dans la joie.
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