Au début de son min­istère, Ésaïe a ren­con­tré Dieu et sa vie a changé : « Je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé […].Des séraphins se tenaient au-dessus de lui […]. Ils cri­aient l’un à l’autre et dis­aient : Saint, saint, saint est l’Éter­nel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! Les soubasse­ments des seuils frémis­saient à la voix de celui qui cri­ait, et la Mai­son se rem­plit de fumée. Alors je dis : Mal­heur à moi ! Je suis per­du, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peu­ple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éter­nel des armées. Mais l’un des séraphins vola vers moi, ten­ant à la main une braise qu’il avait prise sur l’au­tel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ta faute est enlevée, et ton péché est expié. J’en­tendis la voix du Seigneur, dis­ant : Qui enver­rai-je et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi » (Esa 6.1–9). Ren­con­tr­er Dieu apporte tou­jours trois choses : 1) La sen­sa­tion de sain­teté dans notre soli­tude. 2) L’aveu de notre faib­lesse. 3) L’humilité, et une plus grande soif de Dieu. Les tra­cas du quo­ti­di­en émoussent le tran­chant de notre sens spir­ituel. Si vous estimez votre sain­teté par le regard de votre entourage, vous vous bercez de l’illusion d’une vie engagée que vous n’avez pas. Alors, Dieu nous appelle à le ren­con­tr­er pour qu’il nous puri­fie, nous for­ti­fie, et nous envoie réalis­er ses desseins.