Paul écrit : « J’exhorte […] à faire des […] intercessions […] pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui occupent une position supérieure […]. Cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (v.1–4). Intercéder, c’est servir de médiateur entre des parties adverses en vue de les réconcilier. C’est le quotidien dans le système judiciaire lorsque des avocats intercèdent pour leurs clients. On en trouve aussi des exemples dans la Bible. Lorsqu’Israël adore un veau d’or, Moïse intercède auprès de Dieu en leur faveur en disant : « Ce peuple a commis un grand péché. […] Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, je t’en prie, efface-moi de ton livre que tu as écrit » (Ex 32.31–32). Et ça marche. Dieu dit à Moïse : « Va maintenant, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici que mon ange marchera devant toi » (v.34). Plus tard, quand Israël se tourne à nouveau vers de faux dieux, Samuel dit : « Rassemblez tout Israël à Mitspa, et je prierai l’Éternel pour vous » (1S 7.5). Résultat : « En ce jour l’Éternel fit retentir le tonnerre à grand bruit contre les Philistins et les mit en déroute » (v.10). Intercéder peut être une entreprise solitaire, et c’est aussi un travail difficile. Paul dit à propos d’Épaphras : « Il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement convaincus de la volonté de Dieu, vous teniez ferme » (Col 4.12). Quand plus rien ne fonctionne, il reste l’intercession !