"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don

Dans une let­tre à son ami George White­field, Ben­jamin Franklin écrit : « Je ne saurais témoign­er ma grat­i­tude pour toutes les grâces de Dieu qu’en étant tou­jours prêt à aider ses enfants et mes frères. Je ne crois pas que de sim­ples remer­ciements suff­isent à nous décharg­er de nos oblig­a­tions les uns envers les autres, et encore moins à nous dis­penser de nos devoirs envers notre Créa­teur. Je ne dis pas que nos bonnes œuvres nous garan­tis­sent une place au Ciel. J’entends par là un état de bon­heur, infi­ni et éter­nel. Je ne peux rien faire qui me rende digne d’une telle récom­pense. La foi que vous pro­fessez est fondée. Je n’ai nul désir de la voir dimin­uer, ni ne voudrais ten­ter de l’affaiblir chez quiconque. Mais je souhait­erais qu’elle soit plus féconde en bonnes œuvres : des actes de bien­fai­sance, de char­ité, de com­pas­sion et de ser­vice. On ne peut pas se con­tenter d’observer les jours de fêtes, de lire et d’écouter des ser­mons, d’aller au culte ou de faire de longues prières pom­peuses. La louange est essen­tielle. Les ser­mons peu­vent être utiles. Mais si les hommes se con­tentent d’écouter et de prier, comme beau­coup trop le font, c’est comme si un arbre se van­tait de porter des feuilles alors qu’il ne pro­duit aucun fruit ». S’il est vrai que c’est par grâce et non par nos œuvres que nous sommes sauvés, n’oublions pas que la foi qui sauve pro­duit tou­jours de bonnes œuvres ! La foi est le fonde­ment du salut. Mais les actes de générosité et de bien­veil­lance en sont les fruits : « On con­naît l’ar­bre à son fruit ».