Facile de prier dans une réunion : « J’aime tout le monde », en fermant les yeux ! La discrimination nous fait avaler des opinions et des penchants douteux, des propos de gens à l’esprit étroit. On se demande rarement : « Est-ce juste ? » Ou plus important : « Est-ce conforme à Christ ? » La discrimination crée des citoyens de seconde zone de par la couleur, le genre, le statut économique, la religion ou la naissance. Nos penchants sont parfois si incrustés en nous qu’il est difficile de les voir, au point de nous fâcher quand ils se révèlent au grand jour. Mais Dieu ne nous lâche pas. Paul s’oppose à Pierre, futur chef de l’Église, l’accusant de discrimination : « En effet, avant la venue de quelques personnes de chez Jacques, il mangeait avec les païens ; mais après leur venue il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis » (Ga 2.12). Paul n’avait pas donné carte blanche à Pierre bien qu’il ait d’autres qualités à mettre à son actif. Non, son attitude avait choqué et donné une mauvaise image de l’Église. Le texte le plus cité de la Bible est : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3.16). Notez l’expression « quiconque croit ». Ça veut dire que nous sommes tous égaux devant la croix. Là Dieu ne fait aucune distinction. Avant de vous occuper des préjugés des autres, il vous faut d’abord commencer par les vôtres. Alors reconnaissez et gérez vos mauvais penchants.