Selon les psychiatres, il existerait près de deux mille peurs différentes ! L’être humain n’a que deux craintes innées : les chutes et les bruits trop forts. Toutes les autres craintes sont apprises au cours de l’existence. Mais on peut aussi les désapprendre ! La vie nous façonne à travers quelques expériences déterminantes qui peuvent produire un sentiment soit de confiance soit d’incertitude. Elles peuvent susciter de l’espoir ou nous rendre vulnérables, provoquer la foi ou la peur. Jean exprime l’objectif final de notre relation avec Dieu : « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte » (v.18). Les mots « amour parfait » ne décrivent pas notre amour pour Dieu, mais plutôt l’amour inconditionnel, immérité et infaillible de Dieu pour nous. Un pasteur écrit : « Le but de l’amour est justement de ne pas avoir peur ! En grandissant dans une relation d’amour avec Dieu, on désapprend les peurs qui nous paralysent. La foi chasse nos craintes irrationnelles. La seule crainte ordonnée par Dieu est la crainte de Dieu. Et si on craint Dieu, si on l’aime, si on l’honore, on n’a plus à craindre quoi que ce soit. Désapprendre ses peurs, c’est apprendre à faire toujours plus confiance à Dieu. » Voici l’une des plus grandes promesses de Dieu dans la Bible : « Je ne te délaisserai pas ni ne t’abandonnerai. C’est pourquoi nous pouvons dire avec courage : Le Seigneur est mon secours ; je n’aurai pas de crainte. Que peut me faire un homme ? » (Hé 13.5–6).