Une des plus grandes erreurs dans le ministère est de vouloir se comparer aux autres. En fait, ça voudrait dire que pour deux ministères identiques, l’un est inutile. L’Apôtre Paul écrit qu’il y a « diversité de services, mais le même Seigneur ». Il est vrai que sans l’aide des autres, vous n’atteindrez jamais le maximum de vos capacités, mais Dieu veut que vous soyez formé(e), pas cloné(e). Il a appelé chacun d’entre nous à mettre l’accent sur certaines vérités à des moments différents. Par exemple, Jean met l’accent sur l’amour, Salomon sur la sagesse et Paul sur la grâce supérieure à la loi. Le besoin définit la priorité. Être appelé à devenir pasteur, c’est comme être médecin généraliste. Être appelé à devenir évangéliste ou enseignant, c’est comme être spécialiste. « En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, […] des dons de guérisons, […] le don d’opérer des miracles […], la prophétie […], le discernement des esprits […], diverses sortes de langues […], l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut » (v.8–11). Tout le monde ne va pas comprendre ou apprécier votre type de ministère. Peu importe ! Ce n’est pas un concours. Vous êtes appelé(e) à être serviteur, pas vedette. Avant tout : « Ce qu’on demande des administrateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1Co 4.2).