Parole du Jour

Être béni dans son travail (3)

Voici une autre clé impor­tante pour être béni au tra­vail : être prévenant(e), qu’on soit patron ou concierge. La plaque sur la porte du bureau a beau dire qu’on mérite le respect, il faut le gag­n­er chaque jour par son éthique de tra­vail et son atti­tude. Dans l’An­cien Tes­ta­ment, la plu­part des gens vivaient de l’élevage, aus­si Salomon donne-t-il ce con­seil : « Con­nais bien cha­cune de tes bre­bis, donne tes soins à tes trou­peaux » (Pr 27.23). Un bon leader met un point d’honneur à con­naître les besoins, les forces, les faib­less­es, le poten­tiel et le niveau de moti­va­tion de ses col­lab­o­ra­teurs. Il en résulte moins de con­gés de mal­adie, un moral en hausse et une meilleure qual­ité de tra­vail. Une aug­men­ta­tion de salaire n’est pas tou­jours le meilleur fac­teur de moti­va­tion. Par­fois, l’empathie, la com­préhen­sion et l’intérêt pour un employé le motive bien plus. Rabaiss­er les gens ou les tenir pour acquis engen­dre du ressen­ti­ment. Lorsque l’on s’intéresse vrai­ment à eux, on essaye d’en faire ressor­tir le meilleur. Dieu promet aux employés : « Celui qui prend soin de son maître en tir­era hon­neur » (v.18, BFC). Si on cri­tique ses supérieurs, les gens vont se méfi­er parce qu’ils savent qu’à un moment don­né, on les cri­ti­quera eux aus­si ! Tant qu’on n’ac­cepte pas sa posi­tion de subordonné(e), on ne sera jamais qual­i­fié pour devenir leader. La Bible dit qu’il faut par­ler en bien de ceux qui ont l’au­torité sur nous (voir Tit 3.1–2). Sinon, ne dites-rien et changez de méti­er. Voilà com­ment être béni dans son travail.

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