Donnez à Dieu ce qui lui revient (1)

Au lieu de dire : « Je donne ma part à Dieu », dites plutôt : « Je donne sa part à Dieu ». Vous pensez : « Mais j’ai gag­né cet argent, il m’appartient ! » Faux. La Bible dit : « Le Seigneur pos­sède le monde et ses richess­es, la terre et tous ses habi­tants » (Ps 24.1, PDV). Dieu pos­sède chaque par­celle de terre et tous ceux qui la foulent, y com­pris vous. Vous n’êtes pas pro­prié­taire mais gérant ! Si un bon admin­is­tra­teur mérite salaire, sa pri­or­ité est de plaire à son maître et de faire sa volon­té. La Bible déclare : « Toute dîme […] appar­tient à l’Éternel ». Que les choses soient claires, pour Dieu, 10 % de vos revenus sont des­tinés à un usage bien pré­cis : son œuvre sur terre. On ne donne pas pour que l’Église puisse boucler son bud­get mais pour que Dieu ait les moyens d’élever ses enfants. Nous trahissons la Parole de Dieu quand nous pré­ten­dons que la dîme ne sert qu’à rem­bours­er les dettes, qu’elle con­stitue une stratégie de lev­ée de fonds ou un remède aux soucis financiers d’une Église. La Bible affirme : « Mon fils [ma fille], donne-moi ton cœur » (Pr 23.26). Une fois que Dieu a con­quis votre cœur, vous don­nez avec joie, non avec réti­cence. Dans la Bible, le pre­mier à avoir don­né la dîme est Abra­ham. Pourquoi l’a‑t-il fait ? Par grat­i­tude, car Dieu l’avait délivré de la main de ceux qui voulaient le détru­ire. Dieu vous a‑t-il délivré ? Vous a‑t-il béni ? Si c’est le cas, mon­trez-lui votre grat­i­tude en lui don­nant sa part !