S’adapter au changement

Une restruc­tura­tion pro­fes­sion­nelle peut sem­bler une men­ace. On s’habitue à ses col­lègues et ses patrons. On veut qu’ils restent en place, qu’ils ne changent pas et que leurs exi­gences ne vari­ent pas. Le désir de sta­bil­ité, de sécu­rité et de rou­tine est incom­pat­i­ble avec le déséquili­bre, l’in­cer­ti­tude et les sur­pris­es. Mais si seule­ment on était prêt à revoir ses attentes et à être plus réal­iste, le change­ment ne nous per­turberait pas autant. Tout peut chang­er du jour au lende­main. C’est peut-être la perte d’un par­ent, d’un emploi ou un prob­lème de san­té. Le change­ment est la seule con­stante dans la vie. Il peut nous faire avancer ou nous écras­er comme un rouleau com­presseur. À nous de choisir : « Tout […] arrive en son temps ». Dieu est notre seul port d’attache. Donc, si on est sage, on con­stru­ira une rela­tion solide avec lui. En fait, il veut que nous ne dépen­dions que de lui. Voici l’his­toire d’Élie : « Les cor­beaux lui appor­taient du pain et de la viande […] et il buvait l’eau du tor­rent. Mais […] le tor­rent fut à sec, car il n’y avait pas eu de pluie dans le pays » (1R 17.6–7). Élie a peut-être paniqué, Dieu non. La Bible dit : « Alors la parole de l’Éter­nel lui fut adressée en ces mots : “Lève-toi, va à Sarep­ta […] et restes‑y. Voici que j’y ai ordon­né à une veuve de te nour­rir” » (v.8.9). Pour sub­venir aux besoins d’Élie, Dieu utilise des cor­beaux, un ruis­seau et une veuve sans le sou. Alors tâchons de nous épanouir au tra­vail, soyons excel­lents, mais ne dépen­dons que de Dieu !