Lori Schneider est une des premières femmes alpinistes à avoir gravi l’Everest. Dix ans avant cet exploit, elle apprenait qu’elle souffrait d’une sclérose en plaques. Terrifiée mais déterminée à poursuivre son objectif, elle avait quitté son emploi pour se consacrer totalement à l’alpinisme. Neuf ans plus tard, elle avait conquis les plus hauts sommets sur chacun des continents ! Son père témoigne : « Lori ne considère pas sa maladie comme un obstacle mais comme un atout. Elle a accepté sa maladie comme un défi ». En déployant une bannière en l’honneur de la première journée mondiale contre la sclérose en plaques, elle a appelé son père pour lui dire : « Je suis arrivée au sommet. Je l’ai fait ! » Ce rêve avait demandé seize années de préparation ! Aujourd’hui, Lori veut montrer que même ceux qui souffrent peuvent gravir, pas à pas, les plus hautes montagnes. Dans l’un de ses ouvrages, Barbara Gallagher écrit : « Notre parcours est fait de progrès, non de perfection. Chaque jour, au lieu de faire une seule chose à 100%, faites-en 100 à 1%. Le progrès est une évolution, non une révolution. Il se mesure en centimètres, non en kilomètres. Le plus important, c’est de progresser dans la vie, que ce soit facile ou non. Demandez-vous : “Quelles petites choses puis-je faire aujourd’hui pour progresser ?” Vous seriez étonné du chemin qu’on parcourt par petites étapes. Les petites choses s’ajoutent les unes aux autres, les centimètres deviennent des kilomètres. Nous accumulons de petits efforts et très vite, nous aurons fait des pas de géant ».