Un mal pour un bien

Tra­versez-vous une péri­ode dif­fi­cile ? Que ces paroles vous encour­a­gent : « Nous sommes pressés de toute manière, mais non écrasés ; désem­parés, mais non dés­espérés ; per­sé­cutés, mais non aban­don­nés ; abat­tus, mais non per­dus » (v. 8–9). À qui Paul s’adressait-il ? Aux dis­ci­ples de Christ qui vivaient des heures som­bres. Il leur dit : « Car tout cela arrive à cause de vous […]. C’est pourquoi nous ne per­dons pas courage. Et même lorsque notre homme extérieur se détru­it, notre homme intérieur se renou­velle de jour en jour. Car un moment de légère afflic­tion pro­duit pour nous au-delà de toute mesure un poids éter­nel de gloire » (v. 15–17). La foi grandit sous la pres­sion, et Dieu con­naît les lim­ites de cha­cun. Il vous mèn­era là où 1) vous aurez en apparence de moins en moins de répons­es et de moyens, 2) vous ne sup­port­erez plus que Satan vous dépouille de votre con­fi­ance dans les promess­es de Dieu, 3) vous ne lais­serez plus les opin­ions des autres vous con­trôler. Rap­pelez-vous qu’avec Dieu, il n’y a jamais de sit­u­a­tions dés­espérées, seule­ment des per­son­nes qui le devi­en­nent. C’est quand il n’y a plus rien à faire que l’on peut se tourn­er vers Dieu, pour qu’il accom­plisse l’impossible. Comme le dit Paul : « Un moment de légère afflic­tion » (v. 17). La crise que vous vivez cache très prob­a­ble­ment une béné­dic­tion, une occa­sion en or de recevoir toute sa grâce, ain­si qu’un niveau supérieur de sa puis­sance à l’œuvre dans votre existence.