Voici une parole qui donne à réfléchir : « Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés » (v.1). Jésus était sévère avec les religieux de son temps parce qu’ils n’arrêtaient pas de pinailler. Ils con­damnaient les dis­ci­ples pour ne pas se laver les mains, et Jésus pour ses guérisons pen­dant le Sab­bat. Observez la réponse de Jésus : « Vous, vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge per­son­ne. Et si moi, je juge, mon juge­ment est con­forme à la vérité, car je ne suis pas seul, mais avec moi il y a le Père qui m’a envoyé » (Jn 8:15–16). Posez-vous ces quelques ques­tions : « Est-ce que je juge les autres sur leurs actions, et moi-même sur mes inten­tions ? Suis-je prompt à réa­gir quand les autres n’abondent pas dans mon sens ? Si les gens n’avancent pas à mon rythme et ne font pas comme moi, est-ce que je les traite de fainéants et d’in­ca­pables ? Ai-je ten­dance à répéter les cri­tiques que j’en­tends sur les autres avant de véri­fi­er leur justesse ? » Ben Franklin a dit : « Je ne veux dire de mal de per­son­ne, même pas dans un souci de vérité ; je préfère trou­ver des excus­es à ceux que j’en­tends être accusés, et en toute occa­sion dire le max­i­mum de bien pos­si­ble sur tout le monde ». Si vous avez un intérêt sincère pour une per­son­ne qui prend la mau­vaise direc­tion et avez obtenu le droit de la repren­dre, faites-le dans un esprit d’amour. Et rap­pelez-vous, vous gag­nerez ce droit en leur mon­trant sans cesse votre amour et votre attention.